mercredi 21 mai 2014

Nuancier des doux leurres.

Doux leurres, douleurs, oh mes doux leurres...

Définition de la douleur selon... (citations)
Citation:
Larousse a écrit :
• Sensation pénible, désagréable, ressentie dans une partie du corps.
• Sentiment pénible, affliction, souffrance morale ; chagrin, peine

Citation:
Wikipédia a écrit :
« La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en termes d'une telle lésion.»
On parle de douleur discrète ou aiguë, éventuellement chronique ou récidivante, mais « habituellement, la douleur est divisée en deux catégories en fonction de la durée »


Citation:
Institut UPSA Douleur (si si, ça existe ça)
La douleur signale généralement une lésion, une maladie ou un dysfonctionnement de l’organisme. Dans ce cas, elle est nécessaire. C’est un véritable signal d’alarme permettant de se protéger. Une fois traitée, cette douleur dite "aiguë" disparaîtra.
La persistance d’une douleur aiguë sur le long terme (au moins 3 mois) définit une douleur chronique. Si on comprend bien le rôle de la douleur aiguë, la douleur chronique, elle, n’apporte plus une information utile pour l’organisme. La douleur qui persiste devient alors véritable pathologie, indépendante de sa cause initiale et demandant à être traitée comme telle.


J'ai gardé le meilleur pour la fin... si, si... ne soyez plus étonné de la façon dont on vous traite...

Citation:
Cours de physiologie, étudiants en IFSI (pour devenir infirmiers, copier-coller avec la faute d'origine) a écrit :

Douleur psychogène

Ce sont des douleurs qui n'ont aucune cause somatique. Quelquefois le somatique et le psychologique peuvent être intriqués mais la majorité du temps les douleurs proviennent d'un retentissement psychologique (conversion hystérique, somatisation d'un désordre émotionnel, hypocondrie...). Ce qui rend difficile l'évaluation de ces douleurs, c'est leur description souvant luxuriante , imprécise, variable et de sémiologie atypique.


Je vous avez prévenu... Affligés de lire ça les porteurs de SED (et de SEP sans diagnostic, ça doit être transposable à souhait) ? Combien de fois nous a-t-on fait passer pour des hystériques, des hypocondriaques... Ah ça oui, nous avons des douleurs de sémiologies atypiques. Il est tellement plus simple de caser une douleur incomprise dans le psychogène sans cause somatique. Alors face à ces lacunes évidentes, je crois qu'il va être de bon ton de définir ce qu'est la douleur quand on sait ce que c'est et quand on la vit au quotidien.

Définition de la douleur selon moi (ben oui, après tout chuis bien placée pour en donner une définition vivemoi )

La zone de confort.

Qu'est-ce que la douleur ? La douleur c'est avant tout sortir de sa zone de confort. Que ce soit la douleur émotionnelle ou physique, du moment que vous quitter cette zone de confort dans laquelle vous vous sentez en sécurité psychique ou physique, vous aller ressentir un inconfort.

Je vais m'attarder sur la douleur physique, bien que je pourrais également longuement converser sur la douleur psychique et émotionnelle. :roll:

Alors oui, la douleur est avant tout suggestive car il s'agit de votre propre zone de confort et celle de personne d'autre.

Oui, oui, on élimine les gens, et surtout les médecins et autres personnels soignant qui vous disent que tel truc "ça ne fait pas mal" illl , les "vous êtes douillet" Fire ... j'ai envie de dire : "allez vous faire foutre, c'est de ma zone de confort que l'on parle, pas de la vôtre"... mesgosses

Parenthèse énervée close ^^

Donc pour moi, il existe une zone de confort. Comme tout un chacun, cette zone de confort est à géométrie variable, elle va se réduire comme peau de chagrin en cas de fatigue, de peur, de stress... et elle va devenir très grande en situation de zen attitude.

Et en dehors de la zone de confort ?

"Mesdames et Messieurs veuillez regagner vos sièges et attacher vos ceintures, nous abordons une zone de turbulences".

Dans la vie il y a rarement des situation blanc ou noir, mis à part, peut-être, l'état d'être vivant ou mort (et encore). Généralement il y a toujours un très grand nombre de positions intermédiaires.

La douleur n'échappe pas à ce principe, ce n'est pas avoir mal ou pas, c'est plus compliqué que ça. Une fois sorti de la zone de confort, on va traverser plusieurs nuances avant d'atteindre la douleur insupportable qui va faire sauter le système et nous apporter les limbes réconfortantes de l'inconscience.

Citation:
Wikipédia a écrit : On parle de douleur discrète ou aiguë, éventuellement chronique ou récidivante, mais « habituellement, la douleur est divisée en deux catégories en fonction de la durée »


Ah ! non ! c'est un peu court, jeune homme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme.

Le nuancier des douleurs.



L'aiguë se fait entêtante, explosive, précise, furtive. Elle est exubérante, telle la cantatrice qui entre en scène, on ne peut que lui accorder notre attention, à elle seule.

La sourde se fait discrète, lancinante. Elle reste en bruit de fond, c'est l'orchestre qui fait sa symphonie de notes aiguës en muettes, elle nous fait toute la gamme dans l'ombre. Tu peux en faire abstraction jusqu'au prochain tableau rythmique qui te rappellera à son bon souvenir.

La brûlante vient te saisir lorsqu'un muscle a la fantaisie de rester contracté.

La froide t'envahit avant que tu ne sombres dans l'inconscience.

La légère te donne la notion de ton corps.

La piquante qui te définit avec une précision militaire la localisation d'un ligament.

La rayonnante qui se diffuse autour de l'épicentre.

L'électrique qui te parcourt de long ou de large.

La poignarde qui te transperce.

La pesante qui décuple l'effet de la pesanteur, paralysant tes articulations, te clouant où tu te trouves, de dépossédant de tes forces. Sournoise, tu n'as plus qu'à attendre que la sensation de dislocation ne cesse. Ce n'est qu'une Gom Jabbar de plus, un leurre...

  Voyez-vous mon ami
Dans la vie rien n'est grand ni petit
La douleur comme les soucis
Ont mille façons d'être décrits !

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